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28 mars 2012 - Voyage au Mexique
UN ACCUEIL CHALEUREUX MAIS AUSSI DES AMBIGUITÉS

Au cours d’un point de presse, le porte-parole du Vatican a donné des précisions sur certains aspects moins spectaculaires du voyage, sur les rencontres et certaines ambiguités dans les souhaits exprimés.

C’est ainsi que le P. Federico Lombardi a confirmé que le Pape avait rencontré des victimes du terrorisme et du trafic de drogue, mais qu’il n’était pas prévu de rencontres similaires avec des victimes de la pédophilie. D’ailleurs, a-t-il rappelé, le pape ne les rencontre pas systématiquement. Ce ne fut pas le cas en France ou au Portugal.

Le porte-parole a souligné que ces rencontres se faisaient à la demande des évêques et qu’elles avaient lieu à la suite d’une préparation et d’un processus de dialogue et d’assistance impliquant l’Eglise. S’il n’y a pas volonté de « dialogue profond, de spiritualité » de telles rencontres ne peuvent avoir lieu et surtout pas quand les demandes sont faites avec « une certaine agressivité et une certaine ambiguité ». Ce qui semble être le cas de certains demandeurs mexicains.

Répondant aux journalistes, il a exclu une rencontre avec les candidats à la présidentielle tout comme une rencontre avec le président du Venezuela, Hugo Chavez, alors hospitalisé à Cuba : ce dernier se trouve en effet sur l’île pour un cycle de radiothérapie. « Je ne suis pas informé de cela, mais je ne crois pas qu’il y ait de possibilité concrète. J’en serais très surpris », a-t-il déclaré.

Revenant sur le discours du Pape à son arrivée, le P.Lombardi a insisté sur l’appel à la liberté religieuse : « l’Eglise ne demande pas de privilèges mais de participer à la vie de la société mexicaine ».

Le porte-parole du Vatican a déploré qu’on accuse le Pape d’avoir agi contre la vérité et la transparence en ce qui concerne notamment le fondateur des Légionnaires du Christ, le P. Marcial Maciel dont la vie privée s’est révélé avoir été un objet de scandale : Il a été sanctionné en 2006 par le Pape qui n’était encore que le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Ni Benoît XVI ni son prédécesseur n’avaient eu alors « conscience de la double vie, du côté obscur de Maciel. Les deux papes ont toujours été pour la vérité et la transparence dans ce domaine ». (source : VIS)

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